Présent depuis longtemps dans le domaine de l’art et dans la littérature, le phénix débarque dans la cinématographie. Plusieurs grands cinéastes ont déjà exploité le sujet comme, par exemple, le producteur japonais Osamu Tezuka ou les réalisateurs français Thomas et Clémentine Basty. Dans cet article et pour cette fois, nous vous présentons le long métrage de Simon Kinberg intitulé X-men : Dark Phoenix. Sortie en 2019, ce film de la saga X-Men s’affiche comme le douzième volet de la série. De plus, il se présente comme le premier film X-Men réalisé par Kinberg. Quand le mythe du Phénix croise celui des super-héros, on ne pouvait passer à côté.
Le phénix, un symbole de puissance incontrôlable
19 ans après le premier X-men, Simon Kinberg réalise sa première adaptation de la saga en mettant, en son centre, la super-héroïne Jean Grey. Ce personnage est interprété par Sophie Turner, l’inoubliable Sansa Stark de Games of Thrones. Dans ce film, l’héroïne possède une puissance incommensurable qu’elle n’arrive pas à contrôler si bien qu’elle devient une menace. Il met en exergue, pour la première fois, la prise de pouvoir féminin sur les X-men même si on se souvient d’autres héroïnes féminines incroyables dans cette série.
La transformation de Jean Grey en phénix noir fait ressortir en elle d’incroyables pouvoirs qu’elle ne maîtrise pas. Ici, le phénix ne symbolise pas la renaissance qu’il a l’habitude de véhiculer. Il offre une image de force qui a tendance à virer vers la surpuissance. C’est une sorte de vortex de puissance qui pourrait pratiquement renverser l’équilibre des choses. Par rapport aux autres X-men, cet opus offre un regard nouveau et des scènes sans doute plus personnelles. Il touche la question fatidique qui est : « La vie d’un membre de l’équipe vaut-elle plus que toutes les personnes vivant dans le monde ? ».
D’autres parutions du phénix à l’écran
Comme il a été expliqué précédemment, le phénix devient un sujet très présent dans le monde de la cinématographie. Plusieurs films de différents horizons abordent ce mythe et la symbolisme qu’il véhicule. Ainsi, dans « Phénix, l’oiseau du feu » d’Osamu Tezuka, le réalisateur opte pour un mélange des mythes occidentaux et orientaux sur le phénix. Il incorpore dans le symbole de la renaissance du phénix la légende chinoise du fenghuang.
En France, Thomas et Clémentine Basty mélangent l’histoire du phénix avec le conte d’Anderson « Le vilain petit canard ». Ce mix sera un vrai succès et « Félix le phénix » a même reçu le prix de l’originalité. Dans ce film, les deux réalisateurs se sont basés sur la couleur du phénix et de sa représentation sous le signe du feu .